La catastrophe nucléaire de Fukushima s'est désormais aggravée comme la pire catastrophe nucléaire de l'histoire de la civilisation humaine.
La situation est tellement grave maintenant que les échantillons de terre prélevés en dehors de la zone d'exclusion de 20 km (zone considérée comme suffisamment sûre par le gouvernement japonais pour laisser les écoliers fréquenter l'école là-bas) sont plus élevés que les 1,48 millions de becquerels mètre carré, la limite qui a déclenché l'évacuation à l'extérieur de Tchernobyl en 1986.
En d'autres termes, le niveau de radiation du sol à 20 kilomètres de Fukushima est maintenant plus élevé que les niveaux considérés comme trop dangereux pour vivre à proximité de Tchernobyl.
Le même rapport révèle également que la radiation de Fukushima s'est propagé sur plus de 368 kilomètres carrés du territoire japonais.
Ce dont nous faisons face ici, mes amis, c'est une zone morte où la vie ne reviendra jamais à ses normes pré-Fukushima.
Un échantillon de sol prélevé à 25 kilomètres de Fukushima a montré un niveau de Césium-137 de plus de 5 millions de becquerels par mètre carré. Ce niveau, bien entendu, le rend inhabitable par l'homme, mais les gouvernements japonais et américain continuent de minimiser l'événement, en assurant leur à leur doux moutons qu'il n'y a rien à craindre.
Le Japon et les États-Unis ont fait d'énormes efforts pour relever les limites d'exposition aux radiations autorisé dans les aliments et les boissons. Ce fut, bien sûr, une tactique fourbe pour tenter de reclasser la contamination radioactive par la redéfinir comme étant "sûre" par magie.
Et pendant ce temps, le gouvernement japonais se déchire.
Le premier ministre actual, (inutile de retenir son nom, il ne passera pas l'année), Naoto Kan, n'arrive pas à faire passer une loi pour augmenter la TVA (qui est de 5%) permettant de financer la reconstruction de Fukushima.
Le pays le plus endetté du monde est sur une mauvaise pente: le chomage augmente, les usines tournent au ralentit, manque et coupure d'électricité, réduction de 5% du salaire des fonctionnaires en 2012 (après une taille de 10% en 2010), le gouvernement n'arrive pas à financer sa dette, les politiciens sont en conflit, la vie à Fukushima ressemble à la fin du monde et cela risque de durer encore longtemps.
Hausse du cout des importations, hausse du prix des matières premières agricoles, baisse de productivite et des salaires.
Comment le pays "Zen" va se sortir de cet avenir peu positif?
Tepco laisse entendre que les fuites vont encore continuer pendant des mois.
Faut-il avoir peur du nucléaire ?
Ce que j'adore, c'est l'opposition qui gueule parce que le gouvernement actuel n'est pas "capable" de sortir le pays de la crise alors que c'est eux qui ont été au pouvoir tout ce temps et qui les ont foutu dans la merde.
ReplyDeleteC'est beau...
Merci pour ton message cher anonyme,
ReplyDeleteComme tu le dis, ils se refilent la patate chaude maintenant.